Lundi 28 juin

Matinée au labo comme tous les lundis avec un examen direct-ensemencement-gram à la chaine plutôt efficace, 52 prélèvements sont traités dans la matinée et à 12h30 on a fini la journée la plus dure de la semaine.

On mange dans une boulangerie d’un croissant fourré à la saucisse de Strasbourg, d’un énorme donught au chocolat le tout arrosé d’un coca bien frais.

Nous passons à la rega changer de chaussures et partons en expédition pour l’autre bout de la ville : « le marché russe ».

On y va en tuktuk bien déambule au milieu des échoppes de fringues, bijoux, meubles, objets de déco, viande, stands de produits de nettoyage, poissons fumés, légumes, raquettes électriques tue mouches, manucure, vêtements sur mesure… bref au milieu de tout ce qui fait le charme des marchés d’ici, ce joyeux bordel coloré et parfumé (des fois on a vraiment envie de vomir).

D’humeur randonneuse nous rentrons à pied (5 km) en observant les rues de Phnom Penh, c’est un spectacle indescriptible, entre les rues entière de vendeur de tout ce qui peut se faire en Alu, celles ou le thème est plutôt entrailles de voiture et motos, les stands de photographe avec les photos ultra retouchées de mariages, et puis la circulation, les tuktuk, les scooters, les Pick Up…

On arrive alors que le ciel se couvre on se pose un peu.

On est en train de réfléchir avec les filles à où on mange (buffet or not) quand les goldens boys se manifestent : ils sont rentrés plus tôt que prévu de Siem Reap. Qu’est ce qu’on fait ?

C’est parti pour une soirée pierrade dans un bouiboui pas loin, on vide les stocks de viandes et de bières.

Assez convivial cette forme de restauration, chacun à cuire son morceau de viande et son légume par-dessus celui du voisin, les serveuses ne lâchent pas les pichets de bière et remplissent nos verres dès qu’ils ont l’air vide.

On enchaine sur un bar du quartier de lac, le même que la veille, billard pour les gars, fauteuils trop profonds pour les filles, enfin, retour trop tard et nuit trop courte.